The suffering - Les jeux gratuits de Rob Robinson

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FPS

The suffering

Les jeux commerciaux récents devenus gratuits sont extrêmement rares. The suffering, survival horror de l’éditeur américain Midway Games, est l’unes de ces exceptions. Il est vrai que ce jeux n’est qu’un titre de fond de catalogue, assez moyen lors de sa sortie en 2005, si on le compare à la profusion des bons titres commercialisés à peu près au même moment. Mais pour un jeu gratuit, c’est une aubaine.

Titre

Genre

Plateformes

Note

 

The suffering

FPS

Windows

****


Nouvelle "zone" de téléchargement

Je vous ai parlé de "The suffering" il y a presque trois ans. Ce jeux du commerce proposé un temps gratuitement a malheureusement disparu depuis. Et malgré mes tentatives de vous trouverr un lien alternatif, j'avais échoué, jusqu'ici. Le jeu est beaucoup trop gros pour que je l'héberge sur mon serveur. Mais aujourdui (10 décembre 2016) je viens de tomber par le plus grand des hasards sur un site qui le propose encore. Fullgames.sk:

http://www.fullgames.sk/fullgame/7003/the-suffering.htm

Attention: la quantité de données que vous pouvez télécharger en une seule fois sur ce site est limitée. Ca passe juste pour "The suffering", à condition que vous n'ayiez pas auparavent épuisé votre quota. Donc ne téléchargez pas à tort et à travers avant de vous attaquer à ce FPS. Car dans ce cas vous devrez probablement attendre le lendemain pour reprendre votre téléchargement.

Rob Rob


Un survival horror bien gore

The suffering vous plonge dans une ambiance vraiment étouffante. Vous incarnez un personnage à priori peu sympathique, puisque vous êtes un assassin qui attend son exécution dans une prison dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’est pas accueillante.  Située sur une île, loin des côtes et loin des yeux, elle est de toute évidence le théâtre d’expérimentations barbares – qui tournent mal puisque qu’au moment où le jeu débute, les créatures produites ici échappent à tout contrôle et massacrent les geôliers. Vous vous retrouvez libre – du moins de déambuler dans la prison. Mais trouver le chemin de la sortie ne sera pas une petite affaire, car toutes ces créatures étranges en veulent à votre vie.

Le jeu est gore à souhait. Il y a du sang et des cadavres partout : décapités, éventrés,  découpés en tronçons ou encore piquetés de seringues. Les rares personnes vivantes que vous rencontrerez ne feront d’ailleurs pas long feu.
Les lieux sont moches, sombres, sales, déprimants.
Et vous-même ? Vous avez assassiné votre femme et votre fils et, au fil du jeu, vous vous découvrez assez cinglé, victime d’hallucinations et de pulsions meurtrières ; plus grave, d’une manière ou d’une autre, vous paraissez lié à ce qui se passe ici.

Le contexte scénaristique vous restera toutefois largement incompréhensible, à moins que vous ne soyez parfaitement bilingue. Midway n’offre en téléchargement que la version anglaise du jeu et malgré tous mes efforts, je n’ai pas trouvé, cette fois, de patch de francisation. Mais ça ne devrait pas vous empêcher d’avancer, car ce qui compte, vous le découvrirez bien vite, c’est de survivre et d’avancer vers la sortie. Les dialogues, qu’ils soient en français ou en anglais, servent essentiellement à vous situer dans le contexte.  

 
 

Mon avis sur le jeu

Techniquement, c’est honnête, sans plus. Les graphismes, même ramenés à 2005, sont pauvres et anguleux.  Les effets spéciaux (explosions, jeux de lumière, éclairs électriques, fumées…) sont assez sommaires. Mais l’ensemble fonctionne bien et produit l’ambiance souhaité : ça fait flipper, surtout au début !
On a aussi reproché à ce jeu d’être trop linéaire et de manquer de diversité. Ce n’est pas faux. Les mêmes mécanismes sont mobilisés au fil du jeu et cela pourrait en effet devenir ennuyeux  – si l’on n’arrivait pas assez vite à la fin. The suffering ne vous demandera guère plus de 10 ou 15 heures de jeu assidu. C’était sans doute un peu maigre pour un jeu vendu 45 ou 50 euros. Pour un freeware, c’est vraiment bien !


Gameplay


The suffering est un FPS matinée d’un peu d’aventure action. D’ailleurs si, par défaut, la vue du jeu est objective (vous voyez votre personnage de l’extérieur) vous pouvez a tout moment la commuer en vue subjective, comme dans tout FPS. Les mouvements exécutés par le personnage sont en nombre limité. Vous pouvez essentiellement pousser ou tirer des objets lourds, casser d’autres objets, monter aux échelles et escalader un muret ou autre obstacle et activer un mécanisme par ci par là. Pour le reste, il vous faudra surtout tirer, tirer et encore tirer. Vous pouvez reconfigurer toutes les touches à votre convenance. Attention, sur mon ordinateur, la sélection des options clavier bloque le programme pendant plusieurs longues secondes au point que j’ai cru l’ordi planté…

 
 

Aide à l’emploi

La progression dans le jeu est assez linéaire et vous laissera peu de liberté d’action. Il faut trouver la bonne séquence. Quelques indications sommaires, pour aider vos débuts :
Vous trouverez un peu partout des tubes d’un médicament qui fait remonter votre jauge de points de vie. La touche que vous aurez choisie pour "Health" vous permettra d’en consommer quand vous en aurez besoin.
Asses vite, dans le jeu, vous pouvez vous transformer en l’une des créatures que vous combattez. Pour muter, appuyez sur la touche choisie pour "Insanity". C’est très efficace quand il y a beaucoup de monstres en même temps.
Parfois un lieu de passage est fermé par un méli-mélo d’objets divers que vous casserez en tapant dessus avec votre couteau. Lorsque le passage est bloqué par un meuble ou un objet lourd, déplacez le. Il suffit d’appuyer sur la touche "Use", de ne pas la relâcher et de pousser ou tirer avec les touches de direction. Notez qu’on utilise les mêmes touches pour monter aux échelles.

Vous trouverez des piles pour votre lampe et des munitions pour vos armes un peu partout. Ne les économisez pas, c’est inutile.
Les mécanismes divers : roues, leviers, coupes circuits servent presque toujours à déclencher une action dont vous avez besoin pour avancer : ouvrir une porte ou une grille, couper un jet de vapeur brûlante ou un champ électrique. Soyez donc attentifs à votre environnement.
Regardez vers le haut. Parfois la suite de votre chemin s’y trouve. Dans ce cas il vous faudra généralement sauter sur le haut d’un meuble ou d’un muret (touche jump) et le programme complètera lui-même la suite du mouvement. Parfois vous grimperez aux barreaux d’une échelle…
Utilisez la carte que vous trouvez dès le début du jeu (touche Map).
Sauvegardez souvent.
Si vous êtes bloqué dans le jeu, vous pouvez toujours jeter un coup d’œil sur la solution complète, publiée par Jeuxvideo.com. Mais n’en abusez pas. Personnellement, je n’ai pas eu besoin d’y recourir.

Bugs et compatibilité

The suffering fonctionne sur toutes les versions de Windows, mais le programme n’est pas d’une stabilité exemplaire. Il se plante de temps en temps et j’ai expérimenté pas mal de bugs, notamment la disparition du son des armes et, plus embêtant, les déplacements qui se bloquent dans une direction. Heureusement, la combinaison Ctrl + Alt + Suppr permet généralement de revenir à Windows et de relancer le jeu, en économisant un redémarrage de l’ordinateur. Pensez surtout à sauvegarder souvent.

 




 
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